Certains d’entre nous ont eu la chance d’observer la nature, même la plus « ordinaire » en ce printemps confiné. Nos « expériences de nature » ont pris une toute autre dimension : fini les hauts sommets et les paysages exotiques, bonjour pâquerette et autre insecte. Nous avons probablement appris plus sur la Vie en ces quelques semaines d’observation qu’en plusieurs années à parcourir les sentiers. Nous avons été attentifs au moindre signe, au moindre changement de nos espaces familiers, à la déferlante de vie du printemps. Nous avons pris le temps, nous sommes émerveillés de « rien », et avons nourri nos instincts de pisteur. En fait, nous sommes tout simplement retombés en enfance. Et si on continuait cet été ?
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