Cette semaine, j’ai obtenu une 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗶𝘀𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝗹 – 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝟭. À première vue, c’est assez décalé des enjeux de notre monde… voire inutile. Creusons un peu plus ?
🐾 𝗘𝘅𝗶𝘀𝘁𝗲𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁
Mes ancêtres seraient peut-être morts avant d’avoir eu une descendance s’ils n’avaient pas su interpréter les traces de gibier…ou de leurs propres prédateurs. J’ai de la reconnaissance pour eux 🤪.
🧠 𝗘𝘁𝗿𝗲 « 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗹𝗹𝗶𝗴𝗲𝗻𝘁.𝗲 » Pister c’est lire des signaux faibles – intéressant dans notre monde. C’est faire des hypothèses et observer finement pour 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲. : c’est toute la démarche du pistage … et de la science ? Certains penseurs parlent même du pistage comme d’une racine de notre intelligence scientifique, une fonction nouvelle dérivée de notre capacité déductive utilisée dans le pistage. Donc quand je piste, j’entraine mon sens critique 🧪
🥰 𝗗𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗿 𝗹’𝗲𝗺𝗽𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲 𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗷𝗲 𝗽𝗶𝘀𝘁𝗲, 𝗷𝗲 𝗺𝗲 𝗺𝗲𝘁𝘀 𝗮 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲, de l’animal. Pourquoi est-il passé par là ? Comment ressent-il son environnement ? Si j’avais un bec et non des mains, comment m’y serais-je prise pour décortiquer cette noisette ? Indirectement et inconsciemment, je m’entraine à l’empathie à l’égard des non-humains mais aussi de mes semblables.
✨ 𝗨𝗻 𝗮𝗿𝘁 𝗱𝘂 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁. Le processus de pistage ne s’applique pas qu’à la nature. Il est aussi introspectif. Me questionner, interpréter des bribes, m’aide à interroger mes propres choix, mes trajectoires. 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝘀𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝗹 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗶𝘀𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 !
🚶𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗼𝗻 𝗽𝗶𝘀𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 ?