Voici un bousier, poussant avec ses pattes arrière une pelote – jusqu’à 1000 fois son poids- qu’il a confectionnée patiemment à partir d’excréments, pour s’en nourrir.
Ce bousier m’inspire à plusieurs titres :
💩 le 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗲́𝘁𝗮𝗯𝗼𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿, sans relâche, ce que la société – nous- produisons de plus heurtant, pour nous en nourrir et grandir
🔮 nos « boules » – ces 𝘁𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲́𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲́𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗳𝗶𝗻 : projets à soutenir ou relancer, routines quotidiennes, responsabilités toujours plus grandes…-, que nous poussons chaque jour, comme Sisyphe. Camus nous dirait que comme Sisyphe, nous vivons, même face à l’absurde, en trouvant un sens dans l’effort lui-même, dans l’action et l’instant présent.
Et si on apprenait à apprécier le chemin plutôt que de redouter la destination ? 🌱
🙃 le changement de perspective : 𝗮̀ 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲𝘀 𝘁𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀 « 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲 » ?
💪✨ Alors, la prochaine fois que vous vous sentez accablé.e par l’ampleur de la tâche et/ou sa répétition, ramenez ce bousier à votre conscience 🐲.
Et pistez-le dans la nature bien sûr 🐾